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    Il est midi, dans une demi-heure, j’ai rendez-vous avec mon matelot, (celui du Belem), je pense à toutes ses caresses que mes rêves m’ont fait ressentir. Un mélange de d’émoustillement et de stress s’empare de mon être.
    Cela fait un mois, jour pour jour que nous nous sommes croisés et depuis nous avons discuté chaque jour, par téléphone, nous échangions de la chaleur du sud contre la fraîcheur de Bretagne, mais là dans peu de temps, nous allons nous revoir…
    Il fait beau, et nous avons décidé de profiter du soleil. Mon matelot est encore plus beau que dans mon souvenir. Je ne le quitte pas des yeux pendant qu'il nous conduit vers le parc, je vais finir par me faire « griller » , s’il savait ce qu’il provoque en moi…
    Après quelques pas, nous trouvons un banc, nous avons discuté un peu, puis nous nous sommes regardés, sans osé faire le moindre geste de peur, peut être de casser l’enchantement.
    Je me suis rapprochée et ses lèvres se sont posées délicatement sur les miennes.
    Nous étions pour une petite heure :
    « ces amoureux qui s’bécott’nt sur les bancs publics
    En s’fouttant pas mal du regard oblique
    Des passants honnêtes »


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  •   Accueil                                                                                                                                                         Je suis partie ce mercredi à la rencontre des chevaliers Alsaciens. La forêt sentait bon, la pluie avait fait ressortir les parfums des sapins, épicéas, chênes…
    Ce petit sentier que j’empruntais m’ a permis de profiter de la vue sur la vallée du Rhin, la forêt Noire…
    Après une petite demi-heure de montée, je suis arrivée aux trois châteaux, (qui fût un grand château unique) dont la sentinelle était un pigeon. Il n’ y avait que lui et moi au milieu de ces ruines. La vue sur les Vosges et la plaine Alsacienne était magnifique à cette heure .
    Puis sont arrivés quatre individus complètement désemparés, « mais ce ne sont que des ruines, » dit l’un.
    « Heureusement le paysage est beau on a pas fait 5mn de marche pour rien » dit un autre.

    Je les ai abandonné à leur déception et reprenais mon chemin vers le 4ème château.
    Comme les industriels Herzog de LOGEBACH, j’ai fait une halte sur le site dit « le repos des chasseurs ». Un son m’informa que je n’étais pas loin de ma destination.

    Avant d’aller au château d’Hohlandsbourg, j’ai fait un détour à la fontaine de la Dame Blanche. Elle me rappelle une autre fontaine celle de Baranton, les Alsaciens ont aussi leur fées. Qui était le Merlin de cette Dame Blanche ? Sûrement ce valeureux chevalier qui se trouvait au château, celui qui combat si bien, qui ne sait pas son âge, mais dont les épées n’ont aucun secret pour lui. Notre boîte à bêtise, le fait bien rire avec toutes ces sottises qu’il y voit sur les assauts des châteaux.
    Je serais restée bien volontiers en compagnie de ces braves chevalier à boire de l’hypocras. Mais il était temps de reprendre le chemin et il était déjà trop tard pour aller jusqu’au 5ème château.

    Sur le chemin du retour, une merveille de la nature attire le regard « le rocher des sorcières » plus connus sous le nom de « rocher de Turenne ». Après quelques montées et descentes au milieu de la forêt, j’ai retrouvé Cibertine qui c’était reposée sur le parking de l’hôtel.

    La rosée du matin


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  • Le temps n’existe plus au bord de l’eau. Il me manquera cet endroit au bout des terrasses du château de Lanniron où je venais m’assoir pour regarder couler l’Odet. Parfois, comme en cette soirée, je prenais mon cahier de voyage, et racontai des faits de ma journée, agrémentées de l’inspiration qu’apportait ce doux clapotis.
    Au loin une tourterelle lançait son roucoulement, un oiseau chantait dans un des arbres aux multi essences. Un poisson venait faire le curieux et se trahissais avec son plongeon. Les mouettes n’étaient là qu’à marée basse, et à ce moment le décor était tout autre.
    Il était difficile d’imaginer qu’un camping se cachait derrière l’orangerie, tellement c’était calme et reposant.
    Je partais aux grès des vents à la rencontre d’un chevalier, de fées, d’un matelot…
    Je pouvais y rester des heures s’en me lasser, seul le niveau de l’eau indiquait le temps qui passait
    Je suis certaine de pouvoir trouver un endroit semblable près de la Seine, il suffirait d’oublier un instant, l’égrènement des secondes et le monde environnent.Accueil


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  • Quimper, 6 heure, il tombe des trombes d’eau. Je prend le risque de faire les deux heures de route pour rejoindre Brocéliande. Et puis comme les Bretons disent : « la pluie ne mouille que les cons ».

    Je ne me lasserai jamais de ces merveilleuses légendes surtout lorsqu’elles sont racontées dans ce lieu magique. Mais si en plus elles le sont par un beau chevalier, la pluie est vite oubliée.
    Il n’avait pour armure qu’un pantalon de marche, qui avait dû faire plus d’un combat, c’est-ce qui faisait tout son charme et qui donnait encore plus d’importance à ses paroles. Sur les dix neuf individus qui faisaient parti du groupe combien ont été sensibles par ses mots et ses gestes ? S’il en touche cinq par jour il deviendra roi.
    Quelqu’un lui a demandé, s’il croyait ce qu’il disait, ce à quoi il a répondu :

    - Oui, pourquoi pas vous ?

    Il n’y avait pas un bouteille vide ou autres oublis de touristes qui viennent en ces lieux pour d’obscures raisons qui n’atterrissais dans son sac.
    Lorsqu’il nous a dit de nous assoir car il avait à cet endroit de nombreuses informations à nous dire, aux regards de son « troupeau » il a fait quelques pas de plus et a désigné un tronc d’arbre. C’est vrai que les tapis de la forêt n’avaient pas été passé au karcher !!! Ca ne gêne pas de laisser des détritus mais de se poser sur le sol c’est « dégoutant »…
    La légende de Viviane, il nous l’a contée dans le château de Comper, car le crachin Breton avait fait place à la pluie. A la fin de celle-ci, il a dit que nous les humains nous ne verrons jamais le palais de cristal car nous ne sommes pas des fées. Il nous reste cependant deux possibilités, ce faire inviter par une fée, faut-il encore y croire, la deuxième être au bon endroit, au bon moment, et d’avoir un cœur pur et là nous pourrons le voir in bref instant.
    Je suis certaine qu’il l’a vu ce palais de cristal au qu’il le verra, car il sait que ce palais est celui que nous construisons pour y mettre ceux que l’on aime     Accueil


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